Depuis son adolescence, Florian est passionné de motocross. Aujourd’hui, à côté de son travail de diagnostiqueur immobilier, il continue d’exercer sa passion dès qu’il le peut. Nous sommes allés l’interviewer après l’un de ses entraînements.

Salut Florian, voudrais-tu te présenter rapidement stp ?

Salut, avec plaisir ! Donc, je m’appelle Florian. Et comme tu le vois, j’ai une passion : le motocross, que je pratique depuis plusieurs années déjà. A côté de ça, je travaille à mon compte en tant que diagnostiqueur immobilier. J’ai aussi un gars et trois filles.

Comment t’es-tu intéressé au motocross ?

J’avais un ami qui en faisait et qui m’en parlait tout le temps ou presque. Un jour, j’ai décidé d’essayer et ça m’a tout de suite plu. A l’époque, j’avais 13 ans.

Comment ont réagi tes parents par rapport à ça ?

Au début, ils n’étaient pas enchantés à l’idée que je fasse du motocross. Petit à petit, j’ai réussi à les convaincre de m’acheter une moto et de pratiquer cette discipline. Aujourd’hui, ce sont mes premiers supporters.

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Quelle a été ta première moto ?

Vu que j’avais 13 ans au moment de commencer, je ne pouvais pas prendre n’importe quelle moto. Au niveau cylindrée, j’avais le choix entre une 125 cc 2T ou une 150 cc 4T maximum. Pour mon anniversaire, mes parents m’avaient du coup offert une Apollo.

Et aujourd’hui, tu es sur quoi ?

Actuellement, je suis sur une Yamaha avec un moteur 250 cm3 2 temps. C’est une moto qui a une bonne puissance et qui offre de très belles sensations. Et elle est esthétiquement plutôt bien finie.

A quelle fréquence fais-tu du motocross ?

J’en fais au moins une fois par mois. J’ai des périodes où j’en fais davantage que d’autres. Tout dépend aussi de mon humeur et du temps. Bien sûr, je consacre aussi dans tous les cas du temps à ma famille, à mon travail et à d’autres loisirs.

Fais-tu des compétitions ?

Cela m’arrive de temps en temps. Mais je préfère en faire pour le plaisir. Je ne cherche pas forcément la performance mais plutôt à sentir des sensations.

A côté de la moto, il y a donc ton travail : diagnostiqueur immobilier. Veux-tu nous en parler ?

Oui, cela fait maintenant 6 ans que je suis dans le diagnostic immobilier. Au départ, j’étais dans la vente, donc rien à voir. Et un jour, j’ai décidé de changer de voie. J’ai donc réfléchi et j’ai décidé de m’orienter dans ce domaine.

Alors, je suis vraiment parti de zéro. Je n’avais aucune connaissance dans le bâtiment ou dans l’immobilier. A la base, j’ai un BTS « négociation », donc rien à voir. Du coup, j’ai dû suivre une formation longue pour devenir diagnostiqueur immobilier. Alors attention, c’était une formation dite longue mais en fait ça a duré seulement 3 mois à peu près. En tout cas, ça m’a permis d’obtenir ma certification de diagnostiqueur, après quoi j’ai ouvert ma propre entreprise.

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As-tu eu des difficultés pour ta création d’entreprise ?

Il y a eu quelques imprévus mais globalement tout s’est bien passé. J’ai commencé par établir un business plan en étant accompagné par un comptable sur le sujet. Et puis, j’ai créé mon entreprise en SASU, après avoir trouvé un local. Les premiers clients ont un peu tardé à arriver. Je pense que ça a été très calme les 2 premiers mois. Mais petit à petit, ma clientèle s’est développée. Un certain bouche-à-oreille s’est d’ailleurs mis en place. Et cumulé aux différentes actions de communication, cela m’a permis d’avoir par la suite une activité régulière.

Si ce n’est pas indiscret, quel salaire arrives-tu à dégager ?

Oui, j’arrive à dégager 3000 euros net de salaire mensuel, ce qui n’est pas trop mal je trouve, sachant que je ne force pas non plus trop au niveau du rythme.

Qu’est-ce qui te plaît dans le métier ?

Plusieurs choses : d’abord, l’absence de routine. En fait, chaque journée est différente de la veille. Et c’est vraiment ça que j’aime en premier. Ensuite, j’apprécie avoir du contact humain dans mon travail. Je n’aurais par exemple pas supporté rester, toute la journée, enfermé dans une pièce, derrière un ordinateur. Là, au contraire, je vois quand même beaucoup de monde.

Quelles sont selon toi les clés de la réussite ?

Je pense que c’est avant tout la motivation. En tant qu’indépendant, il n’y a personne pour te dire d’aller travailler ou d’appeler un client. Ainsi, il faut conserver toute l’année cette même motivation, en toute circonstance.

La bonne organisation est aussi, à mon avis, essentielle car le moindre oubli pourrait être vraiment préjudiciable.

Après, bien entendu, il faut bien connaître son métier et se mettre à jour en permanence. Le métier de diagnostiqueur immobilier est d’ailleurs très réglementé.